« Retour Résidence sénior

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Dans ce contexte de crise de la dette, il faut trouver des moyens pour faire dépenser davantage les gens qui ont de l’argent et donner moins aux « parasites » de notre société. Lorsque cette logique participe aussi à une ambition humaniste, c’est à coup sûr une bonne idée.

 

Prenez les vieux en résidence sénior, 90 retraités qui se font chier entre eux à attendre la mort et qui sont prêts à donner un peu d’argent pour s’occuper via des cours de salsa ou du karaoké…tututut, le dernier plaisir plaisir du vieux réside dans la nourriture et malheureusement, le temps entre deux repas est extrêmement long à occuper. C’est pourquoi nous avons eu l’idée de diviser la journée d’un vieux en deux journées, deux fois 24 heures dans une journée, avec une heure de vieux équivalant à 30 minutes d’un humain standard.

 

L’intégration d’une deuxième journée dans la journée d’un vieux est d’une part rendue possible par la sieste qui deviendra alors une nuit et d’autre part grâce à leur isolement entre vieux qui permet une telle supercherie.

Imaginez la joie du sénior, une journée qui passe  à toute vitesse, pas le temps de s’ennuyer, et tous ces repas dans une seule journée. Il se lève à 7h, déjeune à 10h, fait sa première nuit à 13h, se lève le lendemain à 15h, déjeune à 18h, peut regarder les films de deuxième partie de soirée avant de faire sa deuxième nuit.  Au delà de l’espoir financier d’user la personne âgée plus rapidement tout en lui assurant une retraite stimulante, ce nouveau rythme de vie rend accessible aux plus moyennes villes de France l’ouverture des restaurants toute la journée. Vous pourrez prendre une entrecôte au restaurant à 10h du matin, qui correspondra alors à 12h (de la première journée) dans le nouveau calendrier sénior.

Fini l’ennui. Le vieux, accélérateur d’urbanité.